b) Les musicologues
-
A côté de ce grand public, musicien plus ou moins attiré,
il y a les musicologues.
Les musicologues ont changé beaucoup depuis le congrès international
de Strasbourg - 1975 ;
c'est comme s'ils s'étaient soudain aperçus
que le chant grégorien était la
source de la
musique en Occident ; ce qui est une vérité absolument historique, mais
nous n'en avions
pas fait le tour.
Il faut dire tout de suite que
depuis 30 ans les découvertes ont été
considérables dans toutes les directions de la musicologie grégorienne,
que ce soit quant à
l'histoire, que ce soit quant
à la paléographie, à l'examen des signes,
quant à la rythmique,
quant aux modes.
Le Ministère s'est beaucoup occupé de cette affaire,
car c'est une affaire
en partie
française. Il est de fait que le grégorien est en grande partie une affaire
française, dans sa
restauration indubitablement par Solesmes, mais aussi dans sa fabrication. On instruit les
musicologues là-dessus. Il y a 15 jours,
au début de mars exactement, une session de huit
jours pour
musicologues et maîtres de chapelle, à Paris. Dom Jean CLAIRE, Maître de choeur
de Solesmes et moi-même, nous
nous partagions, et c'était notre quatrième session pour
musicologues
et nous y retournons en décembre prochain.
Et qu'est-ce que nous avons fait ?
Nous avons,
à la demande du Ministère, recommencé ce que nous avions fait il y a trois ans.
"Les
modes grégoriens", genèse, vocabulaire,
syntaxe, esthétique et éthos, c'est-à-dire
climat moral,
spirituel au niveau le plus élevé, les gens ayant sous les yeux la polycopie
toute
prête, les exemples
numérotés tout prêts,
étant un travail
sans rabais.
C'est un succès
considérable,
nous avions des
professeurs de conservatoire de Paris, des professeurs de
facultés,
des professeurs de lycées musicaux, des musicologues, des étudiants en Sème cycle
en thèse.
A côté de ces sessions, il y a des sessions de moindre niveau, comme celle de
Fontevraud au mois de septembre,
celle de Metz, les petites sessions "A Coeur Joie" et j'ai
appris ce
matin la session qui
a eu lieu à Villefranche de Rouergue cet été. Des sessions
? Je
parle de
la France, mais il y en a aussi en Espagne, session de niveau très élevé, 50
musicologues
que j'ai eu la dernière fois. Les dates sont reprises pour le
mois d'Août
prochain
sur le même
sujet que l'an dernier parce qu'ils ne l'ont pas appris assez ; ils n'ont pas
tout
compris.
Et puis une session de niveau un peu plus bas à Tarragone faite par le
maître
de chapelle de la Cathédrale d'Angers, l'abbé LEVRON(-l). C'est un peu
partout
comme cela. En Italie aussi la session annuelle très élevée mais concernant
uniquement
les signes d'écriture et non pas de rythme ou d'histoire,
session
annuelle
qui a lieu à Crémone en Italie.
C'est un monde nouveau qui nous déborde
d'ailleurs, qui demande beaucoup, qui
est
très sérieux, très savant et qui
laisse augurer de l'avenir d'une manière très
intéressante, parce que ces gens-là
on ne leur fera pas faire marche arrière ! Ils
ont
appris un grégorien sérieux. C'est un peu comme si on disait qu'à des gens
de
l'Ecole du Louvre, on allait raconter des tas de sornettes concernant la sculpture
oè^tëne époque ou la gravure
ou l'iconographie. Ces gens-là ne savent pas tout, mais ils sont
prudents
et sérieux et ils ont une culture qui leur permet de juger et d'approfondir.
Et ces
musicologues
que nous formons à l'heure actuelle, sont comme cela. Nous avons déjà des
maîtres.
musicologues là-dessus. Il y a 15 jours,
au début de mars exactement, une session de huit
jours pour
musicologues et maîtres de chapelle, à Paris. Dom Jean CLAIRE, Maître de choeur
de Solesmes et moi-même, nous
nous partagions, et c'était notre quatrième session pour
musicologues
et nous y retournons en décembre prochain.
Et qu'est-ce que nous avons fait ?
Nous avons,
à la demande du Ministère, recommencé ce que nous avions fait il y a trois ans.
"Les
modes grégoriens", genèse, vocabulaire,
syntaxe, esthétique et éthos, c'est-à-dire
climat moral,
spirituel au niveau le plus élevé, les gens ayant sous les yeux la polycopie
toute
prête, les exemples
numérotés tout prêts,
étant un travail
sans rabais.
C'est un succès
considérable,
nous avions des
professeurs de conservatoire de Paris, des professeurs de
facultés,
des professeurs de lycées musicaux, des musicologues, des étudiants en Sème cycle
en thèse.
A côté de ces sessions, il y a des sessions de moindre niveau, comme celle de
Fontevraud au mois de septembre,
celle de Metz, les petites sessions "A Coeur Joie" et j'ai
appris ce
matin la session qui
a eu lieu à Villefranche de Rouergue cet été. Des sessions
? Je
parle de
la France, mais il y en a aussi en Espagne, session de niveau très élevé, 50
musicologues
que j'ai eu la dernière fois. Les dates sont reprises pour le
mois d'Août
prochain
sur le même
sujet que l'an dernier parce qu'ils ne l'ont pas appris assez ; ils n'ont pas
tout
compris.
Et puis une session de niveau un peu plus bas à Tarragone faite par le
maître
de chapelle de la Cathédrale d'Angers, l'abbé LEVRON(-l). C'est un peu
partout
comme cela. En Italie aussi la session annuelle très élevée mais concernant
uniquement
les signes d'écriture et non pas de rythme ou d'histoire,
session
annuelle
qui a lieu à Crémone en Italie.
C'est un monde nouveau qui nous déborde
d'ailleurs, qui demande beaucoup, qui
est
très sérieux, très savant et qui
laisse augurer de l'avenir d'une manière très
intéressante, parce que ces gens-là
on ne leur fera pas faire marche arrière ! Ils
ont
appris un grégorien sérieux. C'est un peu comme si on disait qu'à des gens
de
l'Ecole du Louvre, on allait raconter des tas de sornettes concernant la sculpture
oè^tëne époque ou la gravure
ou l'iconographie. Ces gens-là ne savent pas tout, mais ils sont
prudents
et sérieux et ils ont une culture qui leur permet de juger et d'approfondir.
Et ces
musicologues
que nous formons à l'heure actuelle, sont comme cela. Nous avons déjà des
maîtres.
musicologues là-dessus. Il y a 15 jours,
au début de mars exactement, une session de huit
jours pour
musicologues et maîtres de chapelle, à Paris. Dom Jean CLAIRE, Maître de choeur
de Solesmes et moi-même, nous
nous partagions, et c'était notre quatrième session pour
musicologues
et nous y retournons en décembre prochain.
Et qu'est-ce que nous avons fait ?
Nous avons,
à la demande du Ministère, recommencé ce que nous avions fait il y a trois ans.
"Les
modes grégoriens", genèse, vocabulaire,
syntaxe, esthétique et éthos, c'est-à-dire
climat moral,
spirituel au niveau le plus élevé, les gens ayant sous les yeux la polycopie
toute
prête, les exemples
numérotés tout prêts,
étant un travail
sans rabais.
C'est un succès
considérable,
nous avions des
professeurs de conservatoire de Paris, des professeurs de
facultés,
des professeurs de lycées musicaux, des musicologues, des étudiants en Sème cycle
en thèse.
A côté de ces sessions, il y a des sessions de moindre niveau, comme celle de
Fontevraud au mois de septembre,
celle de Metz, les petites sessions "A Coeur Joie" et j'ai
appris ce
matin la session qui
a eu lieu à Villefranche de Rouergue cet été. Des sessions
? Je
parle de
la France, mais il y en a aussi en Espagne, session de niveau très élevé, 50
musicologues
que j'ai eu la dernière fois. Les dates sont reprises pour le
mois d'Août
prochain
sur le même
sujet que l'an dernier parce qu'ils ne l'ont pas appris assez ; ils n'ont pas
tout
compris.
Et puis une session de niveau un peu plus bas à Tarragone faite par le
maître
de chapelle de la Cathédrale d'Angers, l'abbé LEVRON(-l). C'est un peu
partout
comme cela. En Italie aussi la session annuelle très élevée mais concernant
uniquement
les signes d'écriture et non pas de rythme ou d'histoire,
session
annuelle
qui a lieu à Crémone en Italie.
C'est un monde nouveau qui nous déborde
d'ailleurs, qui demande beaucoup, qui
est
très sérieux, très savant et qui
laisse augurer de l'avenir d'une manière très
intéressante, parce que ces gens-là
on ne leur fera pas faire marche arrière ! Ils
ont
appris un grégorien sérieux. C'est un peu comme si on disait qu'à des gens
de
l'Ecole du Louvre, on allait raconter des tas de sornettes concernant la sculpture
oè^tëne époque ou la gravure
ou l'iconographie. Ces gens-là ne savent pas tout, mais ils sont
prudents
et sérieux et ils ont une culture qui leur permet de juger et d'approfondir.
Et ces
musicologues
que nous formons à l'heure actuelle, sont comme cela. Nous avons déjà des
maîtres.